Incendies, une critique

Incendies, c'est un film de Denis Villeneuve, de 2010. Les acteurs principaux sont Lubna Azabal, Mélissa Désorneaux-Poulin, Maxim Gaudetle et Rémy Girard. 

Le film explore un sujet très complexe, qui ne laisse pas indifférents les spectateurs. La fin se construit doucement sur une ligne argumentative forte; entre les deux langues, l'arabe et le français, pour représenter les deux nations, le pays du Moyen Orient et le Canada.

C'est un film dur, avec un réalisme représenté partout. Les couleurs de la terre, le marron et le gris, sont dans les paysages du film, pour montrer les scènes au Moyen Orient. Même au Canada, les couleurs sont mélancholiques. Un autre élément est le bleu, avec les piscines, vides ou pleines d'eau.

Les personnages plongent dans l'eau, comme s'ils plongeaient dans leurs propres emotions, leurs âmes, pour trouver les responses.

Le secret est découvert par la mère, de la manière la plus simple, mais elle le fait, et les enfants recommencent la recherche, un voyage pour connaître leur passé. Cette façon de reconter l'histoire par le réalisateur, entre le passé et le présent, attire l'attention des spectateurs, et on ne peut que continuer à regarder. C'est une tragédie grecque moderne.

Le film est plein de symbolisme, mais le réalisme est aussi représenté. D'un côté, on peut voir les explosions, la guerre, avec les ruines des bâtiments, des villes; et d'un autre côté il y a les personnages avec leur confusion et curiosité, qu'on peut observer à travers leur yeux. Les personnages sont profonds et bien construits. Jeanne, la fille, a un caractère énergique, et c'est elle qui commence la recherche. Simon, le frère, il est plus passif, mais à la fin, c'est lui qui trouve la verité de sa famille. Il utilise sa haine, et la négation pour retrouver l'histoire de sa mère après sa mort. Mais, comme Jean, le notaire a dit: <<la mort ce n'est pas la fin de l'histoire>>.

11 février 2021